La préservation des documents

Retour aux Nouvelles

L’importance accordée à la conservation des archives de la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie existe depuis le début de la communauté. En effet, Mgr Ignace Bourget, l’évêque du temps, enseigne aux premières sœurs la tenue des registres et la rédaction des chroniques. Au fil des années, les archives générales sont conservées et déménagées dans les différentes maisons mères de la Congrégation – de Longueuil vers Hochelaga, Outremont, puis de retour à Longueuil en 1984. Au fil des années, les techniques de conservation se sont améliorées et, par chance, les archives SNJM n’ont jamais été inondées ou incendiées.

Depuis leur retour à Longueuil, les archives SNJM sont préservées dans des conditions optimales répondant aux normes archivistiques de conservation et de sécurité. En effet, les documents sont conservés dans des chemises et des boites sans acide, les boites rangées sur du rayonnage en métal — un matériau inerte — dans une voûte où la température et l’humidité sont contrôlées. Les lumières utilisées sont également sans danger puisqu’elles ne dégagent ni chaleur ni UV. Ces conditions permettent aux matériaux qui constituent les documents (papier, encre, colle, produits chimiques des photographies) de demeurer stables. Dans un environnement non contrôlé, ils continueraient à se dégrader.

Malgré tous ces efforts, certains documents peuvent avoir été altérés par l’humidité avant d’être conservés au Service central des archives. D’autres documents très anciens peuvent subir les conséquences du temps et de leur utilisation. Pour assurer leur conservation, différentes techniques de préservation existent.

Les archivistes viennent d’ailleurs de pratiquer l’une d’elles en étalant doucement du bicarbonate de soude sur la couverture et les premières pages d’un cahier de notes pédagogiques écrit par Mère Véronique-du-Crucifix à la fin du 19e siècle. Ensuite, le cahier a été placé dans un sac de papier brun pendant 48 heures. Après avoir délicatement enlevé le bicarbonate de soude, le cahier qui sentait particulièrement mauvais ne sent maintenant que le vieux papier. Il peut être remis dans sa boite de conservation et préservé encore 150 ans.

Cliquez ici pour une version pdf