Cette préoccupation à privilégier les pauvres et les petits s’est manifestée dès les débuts de notre fondation par des actions concrètes répondant aux attentes de nos milieux et aux demandes de l’Église. Ainsi, Marie-Rose Durocher recueillait de jeunes Irlandaises à Montréal en 1847. Des sœurs soignaient des malades atteints d’une épidémie de vérole à Jacksonville et à Key West, en Floride. D’autres assumaient le rôle d’infirmières zélées auprès des blessés de la guerre hispano-américaine. D’autres encore prenaient en charge les enfants délaissés ou orphelins à la suite de fléaux et leur apportaient éducation et sécurité.
Depuis le Chapitre général de 1986, nous avons identifié de nouvelles approches créatives en matière d’éducation et réaffirmé notre mission dans l’esprit d’une action libératrice qui peut se résumer ainsi : « Éduquer pour libérer ». C’est-à-dire : aider la personne à se « nommer », à trouver son identité propre.
Au Chapitre général de 2016, nous avons pris l’engagement de « participer activement à la recherche de structures, de relations et d’actions qui libèrent la vie là où elle est menacée ».
Nous avons souhaité « nous laisser interroger par les questions émergentes de notre temps ». Ainsi, l’appel à la justice est une priorité qui anime toutes nos actions apostoliques. Les droits humains fondamentaux, la dignité de la personne, la santé de notre planète Terre, l’ouverture aux autres cultures, la collaboration et l’interdépendance sont des valeurs que nous approfondissons et cherchons à promouvoir de multiples façons.