Un événement qui a donné naissance à la Marche mondiale des femmes

Expo – Toujours en mission 4. Appui aux activités du mouvement féministe

Le souci du développement intégral de la personne et le désir profond d’amener les femmes à redécouvrir leur dignité et à devenir des agentes de changement dans leur milieu ont motivé la participation des religieuses SNJM à la Marche du pain et des roses.

Sœur Claudette Bastien, membre, entre autres, du Comité d’action contre la traite humaine interne et internationale (CATHII) se rappelle avoir participé avec enthousiasme à cette marche en 1995. « Certaines d’entre nous ne pouvaient s’absenter trop longtemps de leur travail régulier. Nous avons donc constitué une équipe-relais où quatre personnes ont marché chacune deux journées afin de vivre cette grande aventure. » Outre Sr Claudette, il y avait les sœurs Huguette Fleurant et Françoise Bernard et une personne laïque, Ginette Ouellette, membre du comité Justice et Paix du Secteur-Missions. D’autres religieuses, dont Denise Girard, Marthe d’Aoust, Claire Fitzgibbon, Jeannine Cornellier, Simone Perras et Éliane André ont participé soit à la journée de lancement, soit à celle de clôture ou même les deux.

Pendant la Marche de 1995, les religieuses de la maison-mère à Outremont ont marché dans l’immense couvent en guise de solidarité avec les marcheuses. À Longueuil, le Couvent a hébergé des marcheuses venant de l’Abitibi. Les sœurs ont aussi prêté un véhicule aux organisatrices.

La Marche du pain et des roses a marqué l’histoire du Québec. Elle a aussi été une source d’inspiration à la 4e Conférence mondiale sur les femmes de l’ONU à Beijing, en 1995 à laquelle participait Jeannine Cornellier, snjm. On a en effet procédé à la création du collectif international de la Marche mondiale des femmes, dont la première édition remonte à l’an 2000. Depuis, elle se tient aux cinq ans (à l’exception de l’année de la pandémie en 2020).

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