Un contexte historique défavorable aux enfants pauvres…

Éduquer pour libérer et transformer

Au 17e siècle, les premières écoles pour jeunes filles de familles aisées au Québec proposent seulement quelques années d’enseignement, surtout dédiées aux travaux ménagers. On ne juge pas nécessaire de leur enseigner l’écriture et la lecture!

C’est au 18e siècle que l’on voit apparaître quelques pensionnats pour jeunes filles mieux nanties fondés par les Ursulines de Québec et les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. On allonge alors le temps d’études, divisent les classes en fonction de l’âge des élèves et ajoutent des matières dont les cours d’arts d’agréments (musique, peinture, dentelle).

  • 1642 – Québec : Premier couvent fondé par Marie de l’Incarnation – Ursulines de Québec
  • 1658 – Montréal : Première école établie par Marguerite Bourgeois – Congrégation de Notre-Dame

Les études secondaires sont réservées exclusivement aux garçons de familles bourgeoises. Les filles de familles aisées fréquentant un pensionnat ont droit, depuis le début du 19e siècle, à un enseignement un peu plus vaste. On y enseigne le catéchisme, la lecture, l’écriture, le calcul, les travaux à l’aiguille et l’initiation aux travaux féminins. Elles vivent selon les règles de la congrégation avec un encadrement religieux rigoureux.

Les filles des campagnes ou qui n’ont pas la possibilité d’étudier au pensionnat peuvent fréquenter une école de rang ou paroissiale lorsqu’elle existe. Ce sont des jeunes filles ou des jeunes garçons, sachant lire, écrire et compter, qui enseignent aux enfants.

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