Tout un parcours…
6 octobre 1811 | Naissance d’Eulalie Durocher à Saint-Antoine-sur-Richelieu, Québec (Canada) |
21 septembre 1821 | Eulalie Durocher quitte pour la première fois son domicile pour le pensionnat des CND à Saint-Denis-sur-Richelieu pour poursuivre son éducation et commencer sa formation formelle à la Première communion et à la confirmation. |
1823 | Retour à la maison familiale d’Eulalie où elle seconde sa mère dans la gestion de la maison. |
1er octobre 1827 | Eulalie va étudier au Couvent des CND à Montréal où sa sœur Séraphine suit sa formation depuis 1825. Cette dernière devient d’ailleurs novice en 1827. |
1829 | Souvent malade, Eulalie doit retourner à la maison familiale sans pouvoir donner suite à son appel à la vie religieuse. |
1830 | Sa mère Geneviève décède. Eulalie est désignée par les membres de la famille comme maîtresse de la maison et hôtesse pour les invités toujours nombreux. |
1831-1843 | Nommé curé à la paroisse de Beloeil, son frère Théophile demande à son père et à Eulalie de le rejoindre au presbytère. Désormais, Eulalie agit comme gouvernante et assistante de son frère curé qui s’occupe des paroisses de Beloeil et de Mont-Saint-Hilaire. Ces 12 années préparent Eulalie à répondre aux besoins perçus dans le milieu et à fonder ultimement une congrégation religieuse qui donne suite à un appel de Dieu. |





26 mai 1842 | R. Père Pierre-Adrien Telmon préside à l’érection canonique de la première congrégation des Enfants de Marie au Canada. Eulalie Durocher sera la première présidente élue.
Malgré les commentaires négatifs de certaines personnes, dont son frère curé, cette initiative obtient un grand succès auprès des jeunes et des femmes. La congrégation met l’accent sur la vie spirituelle de ses membres et leur engagement. Dès cette époque, Eulalie croit fermement qu’en éduquant les jeunes filles, des futures mères, ces dernières transformeront leurs familles, qui à leur tour influenceront la société. |
1840-1841 | Eulalie Durocher répond à l’appel de Mgr Ignace Bourget en organisant plusieurs activités en lien avec l’événement de clôture de la Grande Mission, prévu à Mont-Saint-Hilaire, le 6 octobre 1841. Ce vaste projet d’évangélisation de masse appelé « Grande Mission » est une initiative de l’Église catholique qui veut faire face à une baisse de foi chez la population.
L’événement suscite la ferveur de nombreuses personnes dont la foi est renouvelée. La Grande Mission a aussi un double impact. Tout d’abord, Mgr Bourget découvre les réels talents de leadership d’Eulalie. Puis, c’est au cours de cet événement majeur qu’Eulalie et Mélodie rencontrent Hedwidge Davignon qui deviendra la première jeune femme à se joindre aux trois fondatrices de la nouvelle congrégation. |
28 octobre 1843 | Eulalie Durocher et Mélodie Dufresne quittent Beloeil pour rejoindre Henriette Céré et fonder ensemble la congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM). |
1er novembre 1843 | Les trois fondatrices commencent leur postulat. Elles entreprennent leur formation tout en s’occupant de l’éducation des jeunes à l’école de Fabrique, désormais désignée « maison de Fondation ». |
28 février 1844 | Une cérémonie présidée par Mgr Bourget marque une étape importante pour les trois postulantes : Eulalie, Mélodie et Henriette. Elles reçoivent leur habit religieux et deviennent novices. Elles prennent alors leurs noms religieux :
Eulalie Durocher (mère Marie-Rose) Mélodie Dufresne (mère Marie-Agnès) Henriette Céré (mère Marie-Madeleine) Lors de son homélie, Mgr Bourget met l’accent sur la spiritualité du nouvel institut : marcher sur les pas de Jésus et de Marie. |
9 août 1844 | La jeune communauté des SNJM quitte la maison de Fondation pour le couvent de Longueuil, devenu depuis la Maison de la Congrégation. Après la messe du dimanche 4 août, une procession de l’église au couvent se met en marche avec à sa tête, mère Marie-Rose portant la croix, suivie des étudiantes, des postulantes, des novices, des prêtres et de Mgr Bourget. Une cérémonie de bénédiction d’une pièce à l’autre pour prier Dieu d’accorder à ce lieu, l’abondance de ses grâces, fait vivre un rituel préparant au déménagement du 9 août. |
8 décembre 1844 | Journée historique où les trois fondatrices de la congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM) prononcent leurs premiers vœux.
À cette occasion, Mgr Ignace Bourget, sous le pontificat du pape Grégoire XVI, souligne publiquement l’érection canonique de la congrégation. |
15 août 1846 | Mère Marie-Rose, Marie-Madeleine et Marie-Agnès prononcent leurs vœux perpétuels en compagnie de Véronique-du-Crucifix et de Thérèse-de-Jésus. |
14 septembre 1847 | Inauguration de la chapelle du Couvent de Longueuil. Cette dernière, après quelques rénovations, est toujours accessible au public (visites sur rendez-vous seulement). |
29 avril 1849 | Mère Marie-Rose fait un acte de consécration spécial à la Vierge Marie. |
6 octobre 1849 | Décès de mère Marie-Rose à Longueuil. À ce moment-là, la congrégation compte 30 sœurs professes, 7 novices et 7 candidates et trois couvents-écoles à Beloeil, Saint-Timothée et Saint-Lin. En moins de six ans comme supérieure, mère Marie-Rose voit son rêve se concrétiser d’avoir deux ou trois sœurs dans les villages en manque d’écoles. |
31 octobre 1925 | Translation des restes de mère Marie-Rose de Longueuil à la nouvelle maison mère, située à Outremont. |
13 juillet 1979 | Décret sur l’héroïcité des vertus de mère Marie-Rose, déclarée par la suite Vénérable. |
23 mai 1982 | Le pape Jean-Paul II déclare mère Marie-Rose bienheureuse sous le nom de bienheureuse Marie-Rose Durocher. |
2004 | Les restes de la fondatrice reposent dans un tombeau situé dans la chapelle Marie-Rose dans le transept droit de la cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue, à Longueuil. |