Quelles sont les retombées de la présence des SNJM dans un milieu de vie?

Venir en aide aux femmes et enfants en difficulté, personnes migrantes et réfugiées, personnes en quête de sens…

Arrivées dans un milieu pour y enseigner, les SNJM ne tardent pas à prendre le pouls de leur milieu de vie pour y déceler les nombreux besoins des populations, plus particulièrement celles défavorisées. Souvent, elles prennent les devants et développent des œuvres pour améliorer le milieu de vie. Elles collaborent également avec des organismes en place toujours dans le but de changer les choses et de faire vivre l’esprit de mère Marie-Rose.

On retrouve des SNJM dans des projets de cuisine collective, de communautés de base, de dépannage alimentaire, mais aussi dans le développement des économies locales et bon nombre d’activités pour participer à rendre le monde meilleur. La mise sur pied d’un centre d’écoute pour les personnes souffrant de santé mentale à Valleyfield (Québec) en 1992 est un exemple d’une initiative pionnière à l’époque.

Un autre des exemples marquants de cet apport dans le milieu est la création de l’organisme Rossbrook House. Avec un groupe de jeunes de Winnipeg, Sr Geraldine MacNamara fonde cette maison de jeunes dans un quartier autochtone. Elle propose un lieu sécuritaire et respectueux pour chaque personne, favorise l’ouverture à la diversité et contribue au plein développement de l’être humain.

Cet organisme offre de nombreux services, dont trois programmes d’études, un club d’aide aux devoirs, un groupe pour les jeunes mères, des activités sportives et de loisirs, des activités culturelles autochtones, des activités de leadership, un programme de musique, sans oublier un atelier de cuisine santé où l’on offre des repas au participant tout en enseignant les principes pour bien manger et cuisiner.

Le travail de Sr Geraldine a été reconnu en 1978. Elle est devenue la première personne non autochtone à être honorée du titre « Citoyenne autochtone de l’année ».

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