Dans la religion catholique, les reliques font référence à ce « qui reste d’une personne honorée comme un saint ou un bienheureux » en faisant référence à des éléments corporels et à des objets lui ayant appartenu. (Glossaire de l’église catholique de France)
Depuis les martyrs des premiers siècles, le culte rendu aux reliques s’est développé en créant une grande ferveur. À l’époque, les fidèles se réunissaient près des tombeaux pour prier et y célébrer la messe.
Percevant les saints comme des intercesseurs efficaces auprès de Dieu, ils vouent un grand respect aux saints. Il faut souligner que selon le clergé, leurs restes contiennent toujours leurs « virtus », une force divine et miraculeuse.
En plus d’y rattacher des pouvoirs de guérison, on attribue aux reliques un pouvoir de protection aux fidèles, que ce soit contre le feu, pour écarter les inondations, obtenir de bonnes moissons, etc. Dans son livre « Art roman : Histoire et manifestations d’un art sacré — XIe et XIIe siècles », André Bonnery, historien et archéologue, mentionne « lorsqu’il approchait des reliques du saint, le fidèle croyait pouvoir capter un peu de cette force, et obtenir plus facilement ce pour quoi il l’implorait. Les miracles qui s’opérèrent auprès de certaines tombes renforcèrent cette croyance, en attribuant des vertus thaumaturgiques (de guérison) aux reliques ».
Le clergé a nourri cette ferveur en organisant dans des situations exceptionnelles, comme une épidémie, une procession de reliques à travers leur ville en espérant ainsi éloigner le mal.
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