L’enseignement des sciences ouvert aux filles depuis toujours

Expo – Mission éducative 5. Moules à bonbons

Inspirées par la fondatrice, mère Marie-Rose Durocher, les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM) ont eu à cœur de proposer un enseignement favorisant le développement intégral de la personne. Cet engagement profond a fait en sorte que les filles ont suivi le même programme d’enseignement que les garçons, peu importe le lieu et l’époque.

Le Plan d’études élaboré par mère Véronique du Crucifix (sœur Hedwidge Davignon) et mis en place dès 1850, comprend une panoplie de matières académiques qui vont bien au-delà des normes à ce moment-là.

En effet, outre les matières de base exigées à l’époque, telles que le français (grammaire et orthographe), les mathématiques et l’histoire sainte, le programme comprend entre autres : l’histoire nationale, la géographie, l’analyse des parties du discours, certaines techniques de commerce, l’anglais, les arts, la musique, le dessin, la broderie, les travaux domestiques et l’éducation physique.

À cela s’ajoute le volet « sciences » qui aborde autant la zoologie, la botanique, la minéralogie, la chimie, la physique et même l’usage des globes! Que diriez-vous d’effectuer une comparaison avec le programme scolaire actuel des niveaux primaire et secondaire?

Pour maintenir une qualité exemplaire de l’enseignement, les SNJM déploient de nombreuses énergies et investissent temps et ressources financières pour parfaire leurs connaissances et acquérir le matériel nécessaire. Elles sont souvent parmi les premières à posséder certains appareils que l’on pense au pantographe par exemple.

Dès l’arrivée de ce type de microscope au Québec, les SNJM se sont empressées à en faire l’acquisition pour une école. Puis, elles se sont assurées que ce même type d’instrument se retrouve dans toutes leurs autres écoles. Ce modèle a été acquis dans les années 1950.

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