Pour mère Marie-Rose, il était essentiel d’éduquer les filles, principalement celles dans les campagnes. Dans son esprit, les filles jouent un rôle essentiel dans l’évolution de la famille. Des filles instruites pourront ainsi aider au développement de leurs enfants, à celui de leur cellule familiale et, ultimement contribuer à la société.
Cette conviction repose en partie sur son expérience familiale où sa mère et son grand-père ont joué un rôle essentiel dans son éducation. Elle est alimentée par les constatations faites au cours de ses 12 années dans la paroisse de Beloeil comme gouvernante et assistante à son frère curé de la paroisse. C’est en sillonnant la région qu’elle réalise l’ampleur des besoins des gens de son milieu, largement affectés par la pauvreté. Pour elle, la solution pour améliorer les conditions de vie de la population doit passer par l’éducation.
Sa vision de l’éducation est novatrice pour l’époque. Elle chérit l’idée d’offrir une éducation intégrale pour favoriser le plein épanouissement de la personne. Cela va bien au-delà de l’enseignement de la lecture, de l’écriture, des arts ménagers et de la foi.
À son époque, on ne peut parler d’une véritable structure de l’enseignement ni même de programme formel. On sait toutefois que le monde de l’enseignement est différent que l’on soit anglophone ou francophone, protestant ou catholique, garçon ou fille.
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