Des réponses aux personnes en quête de sens?

Venir en aide aux femmes et enfants en difficulté, personnes migrantes et réfugiées, personnes en quête de sens…

« Difficile de cerner, ou d’étiqueter, ce qu’est la maison le PAS… Et si cela est difficile, c’est parce que depuis que ce projet a pris naissance “on est à l’écoute de la vie et la vie, ça bouge, ça change et ça exige qu’on s’adapte” si on veut répondre à des besoins. On pourrait dire que le PAS, c’est devenu une école de vie et de spiritualité chrétienne. » – Sr Claire Dupont, fondatrice du Projet Le PAS (Prière-Arts-Services) 1991

De tout temps, des personnes entreprennent des démarches de réflexion et de croissance spirituelle pour donner un sens à leur vie.

L’éducation de la foi est au cœur même de la fondation de la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM). Cet engagement se concrétise sous plusieurs formes au fil des années.

Après les cours offerts dans le parcours scolaire, les religieuses s’engagent dans des actions de pastorale tant auprès des enfants, des adultes que des personnes aînées. Les œuvres et les façons de faire se multiplient pour s’adapter à la situation et aux besoins des personnes du milieu.

On voit naître des groupes de partage de foi, des centres de spiritualité, des maisons de retraite, des sessions de spiritualité, etc. Les SNJM s’activent également dans les paroisses et les diocèses, notamment dans la préparation aux sacrements et dans les préparatifs liturgiques.

Soutenir la croissance spirituelle de toutes et tous

Auprès des jeunes, la pastorale prend aussi la forme d’activités de camps. C’est le cas du projet pastoral entre 1972 et 1985 au Manoir des jeunes à Saint-Jean-de-Matha. Pendant l’année scolaire, l’équipe de bénévoles constituée de religieuses et de personnes laïques accueille les étudiants dans des camps de réflexion chrétienne, d’action catholique, de scoutisme, de classe neige.

Pendant l’été, des camps pour les jeunes de familles démunies se tiennent pour leur offrir des activités stimulantes. Dans son rapport en 1977, Sr Marie-Thérèse Schinck souligne la collaboration de nombreux acteurs, notamment dans le financement. « Le financement de ces camps est assuré pour une partie, par les élèves de nos institutions indépendantes dans le cadre d’un carême-partage, une autre partie provient de Centraide. »

Les adultes profitent également de l’appui des SNJM dans la mise en place et le maintien d’organismes de croissance spirituelle. De nombreux centres de spiritualité voient le jour, comme « The Well », à Windsor en Ontario. Le projet a pris son envol en août 1990 à l’initiative des sœurs Dorothy Dean, Virginia Rocheleau et Antoinette Janisse. « Nous avons commencé à créer des espaces propices à la réflexion, à la prière et à la créativité. Ce centre de ressources pour les femmes [offre] des programmes et des ateliers sur la plénitude, l’art, la spiritualité, les mandalas et la découverte du pouvoir de l’hémisphère droit du cerveau dans nos vies. »

Encore aujourd’hui, les SNJM sont engagées dans ce ministère par le soutien financier d’organismes et l’implication directe de religieuses qui font de l’accompagnement individuel ou sous forme de sessions dans des centres de spiritualité. On peut affirmer sans se tromper que les SNJM ont repris le flambeau de mère Marie-Rose avec autant de détermination qu’elle. Rappelons en effet qu’Eulalie Durocher a fondé à Beloeil, une première association pieuse des Enfants de Marie à la fin des années 1830 avant de mettre en place la Congrégation des Enfants de Marie au Couvent de Longueuil en 1845.

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