Découvrez l’histoire du ruisseau Saint-Antoine en 5 questions

Parcours mémoire SNJM

1. Jusqu’où se rendait le ruisseau Saint-Antoine avant d’être détourné et de disparaître complément?

Le ruisseau prenait sa source du fleuve Saint-Laurent pour se rendre jusqu’au rang de la Savane à Saint-Hubert (dans la zone agricole et aéroportuaire).

2. Combien de ponts enjambaient le ruisseau Saint-Antoine avant son détournement et sa disparition complète?

Il y en avait trois, dont l’un sur la rue Saint-Charles à l’entrée du Couvent de Longueuil.

3. Pourquoi et comment a-t-on fait disparaître le ruisseau?

Les autorités fédérales, en accord avec celles de la Cité de Longueuil, ont pris la décision en 1953, de construire un mur de protection le long de la rive du Saint-Laurent pour contrer les effets des inondations printanières. Les travaux de canalisation ont été effectué graduellement. Le lit du ruisseau, empierré dans les dernières centaines de mètres de son parcours, est comblé en 1956.

Dans les années 60, le ruisseau a pu être détourné vers les égouts pluviaux à partir du chemin De Gentilly. Toutefois ce n’est que dans les années 1970[1] que la partie sud du ruisseau Saint-Antoine, située dans la cité de Jacques-Cartier, sera définitivement comblée.

4. Quelle a été l’une des crues les plus mémorables du ruisseau Saint-Antoine?

Si l’on se fie aux commentaires de la chroniqueuse SNJM, l’inondation du 1er avril 1913 est sans aucun doute celle qui a marqué les esprits. Découvrez le récit de cet épisode qui causé bien des émois aux religieuses et résidents du secteur. Si cette crue a été mémorable à bien des égards, le ruisseau devenait souvent un torrent en avril, à la fonte des neiges et des glaces. Mère Marie-Rose et d’autres religieuses après elle, ont même consigné d’autres dates de ces événements dans le couvercle du bureau qui se trouve dans l’une des pièces historiques que l’on peut visiter.

5. Est-ce que l’on pouvait se baigner dans le ruisseau Saint-Antoine?

Difficile à croire pour certains, et pourtant vrai, si l’on se fie aux témoignages de résidents, qui, encore aujourd’hui, se souviennent de s’être baignés dans le ruisseau après la crue et avant les chaleurs estivales. À défaut de se baigner, bon nombre de citoyens y allaient pêcher. Il fallait s’y prendre tôt dans la saison puisque le ruisseau se retrouvait régulièrement à sec au mois d’août.

[1] Circuit du Patrimoine du Vieux-Longueuil. 12 – Le ruisseau St-Antoine. (consulté le 14 juin 2018)