Comment libérer la vie menacée?

L’éducation ne se résume pas seulement à l’enseignement académique dans l’esprit des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM). Inspirées par les valeurs de leur fondatrice, la bienheureuse Marie-Rose Durocher qui avait à cœur le développement de tout le potentiel de chaque personne, les SNJM ont trouvé au 20^e siècle, des façons différentes de libérer la vie menacée par un monde néo-libéral alors émergent.

À la suite de l’appel lancé par le pape Jean XXIII d’aller travailler dans les pays d’Amérique latine, du Concile Vatican II et de la Révolution tranquille au Québec, les SNJM développent de nouvelles approches. Elles souhaitent joindre leurs efforts aux autres congrégations et organismes pour faire contrepoids à un monde où le pouvoir opprime et conduit à l’exclusion et à la destruction de la personne et de la planète.

En s’insérant dans les milieux de vie des personnes appauvries, les SNJM ont poursuivi leur travail d’éducation. Elles collaborent avec ces personnes à la création ou au fonctionnement d’organismes dédiés à l’aide aux moins nantis sous diverses formes, dont l’action communautaire.

Après avoir répondu successivement à des appels pour le Pérou (1961), le Brésil (1962) et Haïti (1975), les SNJM fondent le Secteur-Missions rassemblant les sœurs missionnaires en Amérique du Sud autour d’une même vision. Elles s’engagent alors à :

• Favoriser une plus grande insertion avec les personnes économiquement pauvres
• Se solidariser avec les femmes et les enfants
• Travailler à la transformation des structures injustes
• Approfondir la spiritualité et la théologie écoféministe selon les milieux d’inculturation

Cette affirmation sert de guide aux actions posées depuis par les SNJM partout dans le monde dans le respect des orientations des chapitres généraux de la congrégation, notamment celles du 34^e Chapitre général tenu en 2016.