« Acheter du sexe n’est pas un sport »

Expo – Toujours en mission 6. Bouteille d’eau et signets

Les événements sportifs d’envergure internationale sont reconnus comme étant des moments propices à une recrudescence de la traite humaine et de l’exploitation sexuelle. Il s’agit là de nouvelles formes de ce que l’on désigne désormais comme « l’esclavage moderne ».

Déjà sensibilisées au phénomène de la traite humaine avec l’adoption de la prise de position collective par la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM), les sœurs du Lesotho ont participé activement avec d’autres groupes à la campagne de sensibilisation de la population contre les dangers de la traite humaine.

Cette campagne s’est inspirée de nombreuses autres actions réalisées à travers le monde, notamment lors de la tenue des Grands Prix de Formule un, tant à Montréal, qu’aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Ces campagnes veulent éduquer pour amener un changement de mentalités afin de ne pas banaliser la marchandisation du corps.

Au Québec, le Comité d’action contre la traite humaine interne et internationale (CATHII) profite des activités entourant le Grand Prix du Canada, pour sensibiliser le personnel des hôtels montréalais à la problématique de la traite. Se sont succédé de nombreuses autres actions, comme la distribution de dépliants et d’accroche-portes pour fournir des renseignements et des ressources aux victimes, une vigile de silence et des campagnes promotionnelles dans les abribus et sur les médias sociaux (ex. : Acheter du sexe n’est pas un sport, Un trop grand prix pour les femmes et les filles…).

En Amérique latine, notamment au Brésil, les SNJM s’associent à des groupes pour sensibiliser la population, les chauffeurs de taxi et le personnel des hôtels.

 

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