La Guignolée – la joie de récolter & de partager

Retour aux Nouvelles

Tout au long de l’année, de toutes parts, nous sommes touchées par les problèmes d’austérité, de pauvreté et de conflits armés qui déracinent les familles.
Chaque jour, des concitoyens doivent faire appel à différentes ressources d’entraide comme les banques alimentaires. Répondant à des demandes toujours plus nombreuses, ces organismes ont besoin de l’aide du public.
Depuis le XIXe siècle, durant la période de l’Avent, de nombreuses collectes et guignolées ont lieu. Les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie contribuent à ce partage de diverses manières. Ainsi, les Chroniques nous apprennent qu’en décembre 1897, l’hiver est déjà très froid. Au Couvent d’Hochelaga, les religieuses confectionnent dans du linge usagé de nouveaux vêtements qu’elles offrent à la population défavorisée du quartier.
Toujours au Couvent d’Hochelaga, en 1929, des anciennes élèves, membres de l’Amicale, se réunissent depuis septembre afin de confectionner différents articles de lingerie, distribués en décembre aux enfants pauvres des écoles d’Hochelaga. Ces anciennes élèves cousent également des aubes qui seront offertes aux missions étrangères.

Chroniques. 27 décembre 1897.

Procès-verbal d’une rencontre du Cercle Notre-Dame-du-Bon-Secours,
Amicale du Pensionnat d’Hochelaga. 18 décembre 1929.

Encore aujourd’hui, les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie participent à la confection de vêtements chauds. Certains sont distribués aux populations défavorisées du Québec et du Lesotho, où elles œuvrent depuis 1931; d’autres sont vendus et les fonds sont donnés aux oeuvres SNJM.

Sœurs de la Maison Jésus-Marie,
qui tricotent et donnent ou vendent leurs oeuvres. 2015.

La Chronique du Couvent d’Hochelaga de décembre 1915 présente une levée de fonds organisée auprès des parents fortunés des élèves de cette institution. En cette période de guerre, les familles défavorisées sont nombreuses dans le quartier, et les besoins en argent, denrées et effets de toutes sortes sont en grande demande dans les différentes oeuvres communautaires.

Chroniques. 11 décembre 1915.

Au fil des années, les religieuses ont poursuivi leur mission d’entraide auprès des populations démunies en s’impliquant dans des cuisines collectives, des popotes roulantes et la distribution de denrées alimentaires.

Sœurs œuvrant pour une Popote roulante, triant des denrées périssables, remplissant des boites de nourriture que d’autres iront distribuer. [entre 1970 et 1990].

Entre 1972 et 1985, le Couvent de Saint-Jean-de-Matha héberge l’oeuvre SNJM du Manoir des Jeunes où ont lieu diverses activités pour les jeunes et les familles défavorisées : camps d’amitié, de liturgie, de réflexion, de vacances, etc.
Pour contribuer elles aussi à la joie de partager, les sœurs du Couvent de St-Lambert ont recueilli des dons permettant la visite du Père Noël aux enfants du Manoir des Jeunes.

Visite du Père Noël au Manoir des Jeunes de Saint-Jean-de-Matha. [198-].