Journée nationale des Patriotes

Au début du 19e siècle, des Canadiens français demandent à être représentés au sein d’un gouvernement démocratique, nationaliste et anticolonialiste. Ils souhaitent que soit développée l’économie locale et que soient respectées la langue et la culture francophone. Les divergences entre ces Canadiens français et les Britanniques au pouvoir entraînent, en 1837-1838, les rebellions des Patriotes, maintenant commémorées au Québec au mois de mai.

Les révoltes et les idéologies de ces patriotes font partie des leçons d’histoire qu’Olivier Durocher raconte à sa petite-fille Eulalie Durocher. D’ailleurs, nombre de leurs concitoyens des villes et villages le long du Richelieu y participent, notamment un des cousins d’Eulalie.

Au fil des années, les Sœurs SNJM s’intéressent au sort de patriotes qui dûrent s’exiler. En effet, dans les Chroniques de la Congrégation, le retour au pays de certains d’entre eux est noté, comme ici, le 20 juin 1848.

Dans son ouvrage Eulalie Durocher. De l’histoire à l’imaginaire paru en 1993, sœur Claire Ainsley, snjm, souligne de manière poétique la place des rebellions dans la vie de la fondatrice de la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, comme en témoigne son poème « Le serpent rouge ».